En ce qui concernant l’insécurité qui prévaut dans l’Amoron’i Mania et qui demeure toujours des sujets d’actualité, comme en témoignent les différents scénarii qui ont cours dans le service de chirurgie au sein du Centre Hospitalier de Référence Régional (CHRR) d’Ambositra constamment assailli par des blessés victimes d’actes de banditisme et de violences de tout genre
Prises en charge. Ces patients dans la majorité des cas, mutilés dans les différentes parties du corps, entre la vie et la mort, dépouillés de leurs biens, ne peuvent se prendre en charge, encore moins leurs familles. Un contexte de gravité qui préoccupe au plus haut point les responsables de santé non seulement de cet établissement hospitalier, mais également au niveau de la direction régionale de la santé et de remettre sans cesse sur le tapis, la question des prises en charge de ces nouveaux démunis qui ne cessent de s’accroître et sont dans la majorité des cas, en marge des préoccupations des dirigeants .La lutte contre l’insécurité, notamment des actes de banditisme figure certes dans les priorités de l’Etat, mais malheureusement, on constate que les victimes sont souvent livrées à elles-mêmes. N’est-il pas vital, désormais d’inclure l’insécurité en milieu rural, parmi la longue liste des risques et catastrophes, pour que ces victimes puissent de nouveau être des acteurs de développement et non des fardeaux pour la société ?
Mutuelle de santé
Une équipe du ministère de la Santé a effectué tout récemment, le mois de septembre dernier, une mission d’audit sur les fonds d’équité existants dans les hôpitaux et centres de santé au niveau des quatre districts de la région. Ceci dans le dessein de mettre en place la mutuelle de santé. Une initiative qui arrive à point nommé pour répondre aux besoins d’une population à majorité rurale qui, en période de soudure, éprouve des difficultés en termes d’accès aux soins auprès des établissements de santé.
Anastase