Le monde du sport automobile est en ébullition après cette décision controversée privant de victoire l’équipage Yves et Nitro sur une Subaru Impreza.
Jusqu’où ira la Fédération du Sport Automobile de Madagascar dans ces scandales à répétition dont le dernier a trait à la 38e édition du RIM où les prix n’étaient pas pour l’instant attribués après que le Team Mika et Faniry ait fait appel de la pénalisation de l’équipage Yves et Nitro pourtant arrivé premier à l’issue de la 17e spéciale.
Refueling non obligatoire. Une pénalisation qui rétrograde l’équipage à la 4e place et qui n’est pas du tout justifiée puisque au cours de la séance de travail, le président de la FSAM, Jimmy Rakotofiringa, avait annoncé que les pilotes ne sont pas obligés de faire le refueling et que les voitures peuvent partir tout de suite.
Or l’erreur d’Yves est, selon le commissaire technique Java, de n’avoir pas respecté le refueling. Chose étrange car on se demande pourquoi l’équipage du Team Mika et Faniry a été le seul fautif car beaucoup de pilotes ont également commis la même faute si on peut toujours l’appeler ainsi après l’annonce de Bébé Rakotofiringa.
La question est de savoir pourquoi les commissaires sportifs en l’occurrence Jaona et Andry Kely n’ont pas saisi Bébé Rakotofiringa et même l’ensemble du comité exécutif de la FSAM avant de prendre une décision aussi grave.
Trop longtemps. La bourde de trop peut être car on sait très bien que la Fédération a encore en suspens les sanctions ayant privé de compétition d’autres pilotes tels Davonjy ou encore Gérard Louvel et Teddy Rahamefy.
Et si le mal est beaucoup plus profond, d’autres férus de cette discipline estiment qu’il serait temps de remplacer les commissaires des courses car ils ont trop longtemps régné sans partage pour sévir presque immédiatement sans prendre la peine de mener une enquête en interne et de saisir la FSAM en cas de litige à même de ternir l’image de nos rallyes. Comme le mal est fait on trouve que c’est dommage sinon dommageable pour ceux qui investissent corps et biens.
Clément RABARY