Il a été interpellé par les éléments du Groupe d’Appui à la Police Judiciaire (GAPJ) avant d’être remis à la brigade territoriale de la police, là ou des éléments du commissariat central de Mampikony l’ont récupéré. Hier, le magistrat de la ville a été déféré au parquet du tribunal de première instance. Le juge a décidé son placement sous mandat de dépôt, et ce, en attendant la date du procès. Pour en revenir aux faits : le 02 avril dernier, le maire et ses compères auraient débarqué dans la maison de son voisin, un homme qui est atteint d’une maladie mentale. Ils l’auraient tabassé et devant la mère de la victime. Les coups l’ont entraîné à la mort, deux jours plus tard. L’origine de la querelle serait d’ordre purement social et donc digne d’être résolu avec un dialogue. Mais le magistrat de la ville a décidé de faire autrement. Un acte irréfléchi a signé sa mésaventure dans la ville. Primo, la famille du défunt a poursuivi le maire en justice. Pendant la première comparution devant le magistrat du parquet, quatre personnes ont été placées en détention provisoire. Ce sont des ouvriers qui travaillent pour la rénovation de la maison du maire en question. Ce dernier, quant à lui, a été prié de rester dans la ville jusqu’à une seconde comparution. Une chose qu’il n’a pas suivie et qui n’a fait que compliquer la donne. « Le maire qui est d’ailleurs un médecin a quitté Mampikony pour Mahajanga en avançant qu’il a accompagné une malade pour une évacuation sanitaire. Il nous a fallu recourir à un procès-verbal de renseignement auprès de sa femme pour en justifier » a-t-on appris de la police locale. Lui, le maire, a été prié de rejoindre immédiatement Mampikony pour son enquête. Entre temps, le renseignement sur son arrestation a déjà traîné comme une poudre dans la région Sofia. A Antsohihy, des éléments des forces de l’ordre l’ont vu sortir d’un bureau. Ils l’ont tout de suite interpellé, selon toujours la police. A Antananarivo, un ordre émanant du ministère de l’Intérieur l’a suspendu de son activité en tant que Maire de la ville, a-t-on appris de sources généralement informées. La famille du défunt persiste et signe que malgré la tentative de négociation avancée par le Maire, ils ne céderont pas. « Non, il y avait mort d’homme. Notre proche a payé de sa vie pour l’arrogance du Maire. Que ce dernier assume son acte et que justice soit faite » nous a expliqué l’oncle du défunt.
D.R