
Situation dramatique pour les personnes travaillant dans une société de Zone franche sise à Andraharo. La mauvaise nouvelle serait tombée le 14 novembre dernier lorsqu’un responsable auprès de la société aurait fait savoir à 108 personnes qu’ils ne devraient plus venir travailler à partir du 15 novembre 2017. Ce, parce que la société aurait procédé à une compression du personnel. Inquiétées, les personnes concernées auraient contacté le bureau du syndicat FISEMARE le 16 novembre dernier. Une lettre de demande d’audience pour une explication claire de la situation aurait ensuite été déposée par le personnel concerné auprès des responsables de la société le 15 novembre même. Mais le dépôt aurait été refusé par les responsables en question. “Il a fallu que le dépôt soit effectué par le FISEMARE pour que la société daigne la recevoir ” a fait savoir Jean Raphael Mananandro, secrétaire général adjoint (SGA) du FISEMARE. Ce dernier ayant été sur les lieux hier en soutien au personnel pour une demande d’audience avec les responsables. Une descente auprès de l’inspection du travail aurait ensuite été effectuée par les deux parties, c’est-à-dire le syndicat FISEMARE et des représentants du personnel, pour faire état de la situation. Le SGA du FISEMARE d’ajouter que la société n’a pas suivi les procédures légales de la compression de personnel. “Une réunion avec le (les) délégué (s) du personnel aurait du avoir lieu dans les premiers temps. Une fois cela fait, un procès verbal aurait du être signé par les personnes concernées avant d’être affiché pour communication publique. Enfin, une lettre faisant état de la situation aurait du être déposée à l’inspection du travail”, a-t-il expliqué. Avant d’enchaîner qu’à la réception de la lettre, “l’inspection du travail aurait du rappeler la société sur le respect de l’ancienneté, la compétence mais surtout de la charge familiale des personnes concernées ”. Par ailleurs, ces dernières soupçonnent que la société en question projette d’entreprendre une robotisation.
José Belalahy