Le 22 novembre, la gendarmerie a saisi un fusil d’assaut Kalachnikov et un fusil de précision MAS 36 dans la commune rurale d’Andilamena. Ces armes de guerre qui sont destinées exceptionnellement aux Forces de l’ordre ont été récupérées chez les trois « dahalo » abattus lors d’un accrochage entre ces derniers et les gendarmes suite à un vol de zébus commis dans le village d’Antananambo dans le « fokontany » Ankaiafo-Sud, à Andilamena. Des poignards, des sifflets, 0,5 kg de cannabis et des « ody gasy » (« Mohara ») ont été également découverts chez les défunts. La gendarmerie ajoute que l’un de ces « dahalo » tués portait des vêtements militaires (tenue de combat complète). La question se pose alors. D’où viennent ces effets militaires ? Pourquoi sont-ils tombés entre de mauvaises mains ? La prolifération des armes détenues par les « dahalo », laquelle est à l’origine de l’insécurité grandissante aussi bien dans les villes qu’en milieu rural ces derniers temps, devrait éveiller l’attention des autorités. Récemment, les députés ont de nouveau interpellé les membres du gouvernement sur ce phénomène, lors du face-à-face entre les deux parties, jeudi dernier.
T.M.