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vendredi, juillet 4, 2025
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Accord politique au Colbert : Annonciateur d’une confrontation avant la présidentielle de 2018

Un pacte politique a été signé vendredi dernier à Antaninarenina.

Le HVM a devant lui un front politique uni qui boycotte un processus unilatéral dans l’élaboration des textes électoraux.

Passage de l’émissaire de l’Union africaine Ramtane Lamamra, accord politique signé à l’hôtel Colbert par une cinquantaine de partis politiques et d’entités de la société civile, démonstration de force du HVM à Mahajanga. Les décors ont été plantés. Les trois parties prenantes traditionnelles d’une crise politique sont présentes. Il y a la communauté internationale représentée par l’Union africaine au nom du principe de subsidiarité et il y a les deux probables principaux protagonistes à une éventuelle crise politique : le parti au pouvoir d’une part et des entités de l’opposition d’autre part. La crise serait pré-électorale car les partis et entités de la société civile qui ont signé un accord politique vendredi dernier à Antaninarenina revendiquent l’établissement des règles du jeu claires et transparentes en vue d’élections libres, justes et démocratiques en 2018. Autrement dit, ces partis politiques de l’opposition boycotteront les prochaines élections si les textes de loi les régissant ne sont pas préalablement consensuels. La politique de sourdes oreilles pratiquée par le régime en place a obligé le « Groupe d’Antaninarenina » de s’unir et de signer un accord politique qui pourrait aboutir à la constitution d’un front uni contre le HVM.

Bras de fer. Jusqu’où irait-il donc ce bras de fer qui a été engagé au lendemain du passage de l’émissaire de l’Union africaine Ramtane Lamamra qui a évalué la situation pré-électorale dans le pays ? On a appris hier que certains leaders politiques envisagent déjà un régime de transition avant l’expiration du mandat du président Hery Rajaonarimampianina. Ce week-end, le parti au pouvoir a pour la énième fois montré qu’il ne veut rien entendre des revendications des partis politiques et des entités de la société civile regroupés au sein du « Comité de Vigilance Démocratique pour les Elections » ou CVDE. Le régime en place est déterminé à passer au Parlement les trois projets de loi relatifs aux élections sans consultation des parties prenantes aux futures élections. De l’autre côté, le CVDE n’envisage pas de faire marche arrière. Vendredi dernier, il a décidé à envoyer des représentants à Abidjan (Côte d’Ivoire) où se tiendra à partir du 29 novembre le 5e Sommet Union africaine- Union européenne. Dans leur accord, les partis et entités de la société civile membres du CVDE s’engagent à garder « une forte solidarité » jusqu’à l’aboutissement de leurs objectifs.

  1. R. Eugène
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