L’hommage populaire qui va être rendu aujourd’hui à Johnny Hallyday ne concerne pas que les habitants de l’Hexagone, mais il sera suivi par les millions d’admirateurs de par le monde. Ce matin, l’événement sera retransmis en direct sur des chaînes de télévisions et sera suivi dans de nombreux pays. A Madagascar, les fans de la star se comptent par dizaines de milliers et ils ont communié avec tous leurs camarades depuis l’annonce de la mort de leur idole.
La légende de Johnny ne fait que commencer
L’annonce de sa disparition avait frappé de stupeur tous ceux qui ont été imprégnés de l’atmosphère musicale de Johnny Hallyday. Son aura et sa force les ont subjugués durant ses presque soixante ans de carrière. Les images qui restent ne s’effaceront pas de sitôt de leur mémoire. A chaque chanson correspond une émotion particulière. Il y en a des centaines et on ne peut pas les citer toutes. « Retiens la nuit », « Pour moi, la vie va commencer », « Souvenir, souvenir », « Le pénitencier », « Requiem pour un fou », « Quelque chose de Tenessee », « Marie », « Laura », « Diégo », la liste est interminable et on peut toutes les fredonner. On arrive à comprendre ces fans qui ont fait des centaines de kilomètres en France pour assister à l’hommage populaire de leur idole aujourd’hui sur les Champs Elysées. L’un d’entre eux a même dit qu’il avait déjà l’argent nécessaire pour se rendre à Saint-Barth dans les Antilles pour pouvoir se recueillir sur la tombe de la star. Nombreux sont les admirateurs de Johnny et ils n’iront pas jusqu’à cette idolâtrie, mais ils se contenteront d’être en pensée avec la foule présente ce matin à Paris. La mémoire de cette star restera longtemps et dans les semaines, les mois, voire les années à venir, les rééditions de ses CD vont rapporter beaucoup d’argent aux producteurs. On peut comparer Johnny à Michaël Jackson, ou Elvis Presley, mais c’était plutôt un ami, un grand frère, ou un père pour ses admirateurs. Il s’agissait pour beaucoup d’un membre de sa propre famille. Sa légende ne fait que commencer et elle perdurera longtemps.
Patrice RABE