
A la question, qu’a-t-elle fait depuis 2014 ? Môta va y répondre en musique, ce 21 décembre au CGM Analakely. Un évènement qui s’annonce inédit car la jeune femme ne va pas se mettre sur son trente et un. Elle va porter son pyjama. Le public est invité à faire de même.
Aguichante, taquine, candide, presque innocente avec pourtant un air de « Kala maditra » avec sa coupe rasée sur le côté… C’est ainsi que le public se souvient d’elle. Il y a trois ans, Môta retrouvait ses fans au CGM Analakely. Elle faisait un carton avec sa musique hors du commun. Une musique résultant de sa « folie artistique ». Une folie contagieuse puisque le public, ce vendredi là, comme lors de chacune de ses représentations, est transporté dans sa bulle. Depuis, elle a complètement disparu de la circulation ou plutôt, de la scène artistique. Après trois ans de silence radio, Môta redonne signe de vie et retrouvera ceux qui aiment sa musique, au CGM Analakely le 21 décembre prochain. L’occasion pour elle d’aborder ouvertement les raisons de son absence… en musique bien sûr. Pour chacune de ses représentations, Môta ne donne effectivement pas un simple spectacle. Elle raconte une histoire. « Ma dernière représentation remonte à 2014. Je reviens donc sur le devant de la scène après trois ans de silence-radio et un lapin posé au CGM en décembre 2014. Où j’étais ? En pyjama… à l’hosto. Je reviens avec l’histoire de mon absence. Pas facile à digérer pour certains mais nous tenterons de relativiser », souligne-t-elle.
En pyjama. Plus qu’une simple chanteuse, Môta est une « one-woman-show » et c’est cette facette de sa personnalité qu’elle va mettre en avant. Pendant près d’une heure et demie, la jeune femme ne va donc pas uniquement chanter ou jouer du piano mais faire carrément un stand-up dans lequel le public n’est pas seulement un simple spectateur. Ce dernier est invité à participer activement. « Mettez vos plus beaux ‘akanjo mandry’ pour donner un maximum de sens au show, tiré d’une histoire vraie ». Môta vous attend le 21 décembre au CGM avec son plus beau pyjama, n’oubliez pas le vôtre !
Mahetsaka