Ce jour à 14 h, le projet de recherche sur le sujet « curriculum, contextualisation plurilingue et formation des enseignants » sera restitué à l’Ecole Normale Supérieure Ampefiloha en présence de la plupart des chercheurs qui y ont participé. Dans ce projet, ils se proposent de répondre à la problématique « L’enseignement plurilingue peut-il offrir une approche alternative valable pour l’enseignement du français dans la zone de l’Afrique australe et de l’Océan Indien qui, longtemps, a été marquée par une division stricte et peu flexible entre le Français Langue maternelle (FLM), le Français Langue Seconde (FLS) et le Français Langue Etrangère (FLE) et par une opposition d’ordre institutionnel et historique entre les pays où le français est langue d’enseignement et ceux où la langue d’enseignement est une autre langue (comme l’anglais ou le portugais) »? Il s’agira, dans cette optique, d’analyser les résultats du projet de recherche qui soulignent deux aspects importants, à savoir le manque d’intégration des langues dans les pratiques de classe, d’un côté et de l’autre, la volonté des parties prenantes à mettre en œuvre le plurilinguisme/pluriculturalisme. Des recommandations seront énoncées en vue d’une meilleure gestion des langues-cultures du monde dans une zone en pleine (re-) construction. Parmi les auteurs, il y a Karen Ferreira-Meyers de l’Université de Swaziland, Velomihanta Ranaivo de l’Ecole Normale Supérieure, Cynthia Parfait de l’Université d’Antsiranana, Julie Ramilison de l’Université d’Antsiranana, Fiona Horne de l’Université d’Afrique du Sud, d’Aboudou Ahamada des Comores, d’Annie Laurette de l’Université des Seychelles et de Geneviève André de l’Institut de l’Education des Seychelles.
Anny Andrianaivonirina