
Le Pasteur Dina Razafimamonjy de la Cathédrale FJKM Analakely traverse actuellement des problèmes et des épreuves.
D’après nos informations, l’instance dirigeante de la FJKM serait sur le point de le suspendre momentanément de ses fonctions, suite à des fautes que le Pasteur aurait commises. Les fidèles de l’Eglise sont pour leur part divisés. Si certains roulent pour cette suspension, d’autres prônent le pardon et militent pour le maintien du Pasteur Dina Razafimamonjy.
Base. Sans entrer dans les détails de ce conflit qui risque de miner la FJKM Katedraly Analakely, force est de reconnaître que cette épreuve remet sur le tapis la question du pardon qui est à la base même de la vie du chrétien. Le pardon revêt une importance particulière que dans la prière du « Notre Père » que l’on retrouve dans Mathieu 6.12, le Christ nous demande de prier ainsi : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » En d’autres termes, nous n’avons pas le droit de demander pardon à Dieu si nous ne sommes pas disposés, nous-mêmes, à pardonner ceux qui ont commis des fautes contre nous, ou contre notre communauté. Et pour marquer l’importance extrême de ce verset sur le pardon, le Seigneur Jésus-Christ le répète tout de suite après le Notre Père en disant dans Mathieu 6. 14, 15 « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.
La femme adultère. Bref, le croyant ne peut pas demander pardon auprès de Dieu s’il n’est pas disposé, lui aussi, à pardonner son prochain. Car en refusant de pardonner, il a par le fait même porté un jugement à l’égard de l’autre personne. Il s’est placé spirituellement au-dessus de son prochain en lui faisant sentir qu’il n’est pas digne de son pardon. Cette situation nous rappelle les passages de la Bible dans Mathieu 8 : 2 – 12 quand Jésus se rendit à la montagne des oliviers. « Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait. Alors les scribes et les Pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus ».
Jésus n’aime pas le péché. Car le péché mène à l’enfer en cas de non repentance. Or son désir est qu’il y ait le plus grand nombre de sauvés. Quand il a commencé à prêcher, sa première phrase était d’inciter les gens à abandonner leur péché. Mathieu 4. 17 : « Dès ce moment Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous, car le royaume des Cieux est proche ». Si nous nous repentons et abandonnons nos fautes, Il pardonne. Il a pardonné. Le chrétien doit aussi avoir le même Esprit de pardon.
R.Edmond.