Au propre comme au figuré, les fêtes de la Nativité étaient bien arrosées, notamment lors du réveillon. Si peu s’accommodent d’une fête sans alcool, il importe toutefois de trouver un juste milieu… Même si c’est peu évident, cela vaut mieux pour la santé.
24 décembre. Au Service de Réanimation médicale du Centre universitaire hospitalier (CHU) Joseph Ravoahangy Randrianavalona, par exemple, cinq cas d’intoxication alcoolique aigüe (IAA) ont été recensés le 24 décembre. deux d’entre eux étaient mortels. Par ailleurs, le même jour, le centre a également reçu un cadavre en dépôt, c’est-à-dire, un corps sans vie -dont la cause de la mort reste à déterminer- ramené par sa famille ou une tierce personne au sein du service de la réanimation médicale (REAMED).
Noël. Pour le 25 décembre en revanche, le bilan provisoire du service REAMED du même établissement public, a reçu sept cas d’IAA dont un mortel. Deux cadavres ont également été déposés au sein de cet établissement. Par ailleurs, cinq cas de suicides, échoués, ont été traités au sein de l’établissement durant les fêtes de la Nativité. Néanmoins, il est important de noter que le bilan du 25 décembre demeure provisoire, car il s’agit du dernier bilan établi à l’heure où nous mettons sous presse. Pour le personnel médical de garde ce jour-là au CHU Ravoahangy Andrianavalona comme ailleurs, l’expression « Joyeux Noël » sonnait comme un sarcasme.
Luz R.R