
Face aux divers débats qui occupent l’opinion politique et l’opinion publique du moment, la Ceni campe sur ses positions. En effet, son président, Hery Rakotomanana, a réitéré sur une station radio privée que « jusqu’à maintenant, seule la présidentielle préoccupe la Ceni, la question référendaire reste une hypothèse officieuse ». En d’autres termes, la Ceni attend la confirmation ou l’infirmation de la part du gouvernement concernant une éventuelle organisation d’un référendum constitutionnel. Aussi a-t-il mis l’accent sur le fait que sur la base des dispositions de l’article 47 de la Constitution, « les deux tours de l’élection présidentielle devront se tenir et se tiendront entre le 25 novembre et le 25 décembre prochains ». Par ailleurs, il a saisi l’occasion pour rappeler que la Ceni possède un chronogramme qu’elle suit d’ores et déjà. « Nous nous chargeons du côté technique des élections avec un chronogramme en main. Si jamais le référendum s’officialise, nous l’ajusterons en fonction des changements », a ajouté Hery Rakotomanana.
Aina Bovel