Un parti politique qui doit se lancer dans les élections doit impérativement avoir en sa possession un projet de société. Pour l’APM (Antoko Politika Madio), parti fondé par Alban Rakotoarisoa dit Bàbà ou Gangstabab, il va présenter le sien ce mercredi 10 janvier à 10 heures à l’Hôtel Le Pavé Antaninarenina. « C’est un projet de société pour la Commune Urbaine d’Antananarivo », précise Bàbà. Ce sera – d’après les explications fournies – Balita Ambinintsoa Samoela, le porte-parole du parti qui est en même temps son chargé de communication, qui procèdera à la présentation du projet de société en question. Mais des précisions sur la candidature de l’artiste-politicien s’imposent et méritent d’être soulignées comme il le souhaite. « Je serai candidat si et seulement si les trois conditions subséquentes sont exhaustivement respectées. D’abord, je remplis les critères imposés par les textes en vigueur. Ensuite, si le parti se dote des moyens financiers, humains et matériels pour ce faire et, toujours dans cette optique, si l’élection est transparente. Et enfin, si à l’issue de l’élection primaire organisée ultérieurement par l’APM, je suis élu candidat du parti ».
Volonté et préparation. Comme à l’accoutumée, cru et direct dans ses propos, Bàbà Rakotoarisoa met les choses au clair. « Depuis toujours, la plupart des partis politiques n’ont fait que critiquer sans avoir le courage de prendre des décisions et d’agir », soutient-il. Mais l’APM n’est pas comme eux. « Volonté et préparation font partie de nos principes », informe-t-il. Créé en 2015, le parti de Gangstabab rassemble 350 membres actuellement et est instauré – mise à part la capitale – à Majunga, à Tamatave et à Fort-Dauphin. Jusqu’en 2019 – année à laquelle se dérouleront les élections municipales et communales – l’APM aura accumulé cinq années de préparation. « J’insiste sur la préparation car c’est important, pour un parti politique, d’être à même de diriger tout un pays en ayant investi beaucoup de temps dans ladite préparation », a-t-il conclu.
Aina Bovel