
Le « Conseil du Fampihavanana Malagasy » (CFM) entend mettre en place des cellules d’écoute au niveau des 192 « Fokontany » que compte la capitale. Ce projet a été décidé, lors de la réunion des membres du CFM qui s’est tenue, hier, en son siège, à Ampefiloha. A cet effet des études seront effectuées pendant trois mois et que lesdites cellules seront opérationnelles, en principe, au mois d’avril prochain. Toutefois, d’après les membres de cet organe de consultation et de conseil, leur souci est d’ordre financier quant à la concrétisation de ce projet. Pour Antananarivo c’est peut-être faisable, mais pour l’ensemble du pays, cela pose problème, ont-ils souligné. Et eux d’ajouter que c’est un projet à long terme.
Fonctionnement. Faut-il rappeler que le « Conseil du Fampihavanana Malagasy » (CFM) a pour rôle de garantir une stabilité durable à travers la réconciliation nationale. Ses actions portent notamment sur le concept «Vérité, Justice, Pardon, Amnistie et Réconciliation», en vue d’établir une atmosphère politique sereine et un environnement favorable à un fonctionnement apaisé des institutions. Cet organe a également pour attributions principales d’établir la vérité sur les violences et les allégations de violation des droits de l’Homme en relation avec des faits liés aux événements politiques de 2002 jusqu’à la fin de la Transition. Elle assure la lutte contre la culture de l’impunité et des pratiques de la Justice des vainqueurs, dans le respect de la légalité. Le CFM se charge aussi de la prévention et de la résolution des conflits pouvant porter atteinte à l’unité nationale et à la paix sociale.
Recueillis par Dominique R.