Malgré l’échec de la manifestation de samedi dernier, les ex-militaires vont revenir à la charge. En effet, les membres de l’Association des Anciens Militaires (AAM), une entité regroupant les ex-militaires, les réservistes et les veuves des militaires et gendarmes morts en service commandé, prévoient une nouvelle mobilisation demain. C’est ce qui aurait été décidé à l’issue de leur réunion qui s’est tenue hier à Andrefan’Ambohijanahary. Sauf que cette fois-ci, une intensification du mouvement est fortement envisagée. La manif prendra la forme d’une descente dans la rue. Dès 9 heures, les membres de l’AAM se réuniront devant le tribunal d’Anosy. Un « diabe » est prévu ensuite pour rallier la place d’Ambohijatovo où un meeting aura lieu.
Sous-officiers. A entendre les explications du président national de l’association, Jean Solo Randrianasimanana, des simples citoyens vont renforcer les rangs des ex-militaires pour cette occasion. Des éléments du COSOFAM auraient également exprimé leur soutien aux revendications de l’AAM. D’ailleurs, d’après les informations, un représentant des sous-officiers aurait fait une déclaration de soutien en direct par téléphone durant la réunion d’hier à Andrefan’Ambohijanahary. Reste à savoir cependant si les sous-officiers encore en service oseront participer à la manifestation prévue avoir lieu demain. Nul n’ignore que la discipline militaire interdit la participation à toute manifestation publique. D’autant plus que cette nouvelle mobilisation n’a obtenu aucune autorisation ni de la part de la CUA, ni venant de la Préfecture de Police. Hier, des éléments de l’Emmoreg ont été aperçus du côté d’Andrefan’Ambohijanahary. D’après les informations, le président de l’AAM, Jean Solo Randrianasimanana serait actuellement menacé d’arrestation.
Davis R