Non à l’illégalité autour de l’octroi de la carte de presse. Non à l’interférence de l’Etat dans cette affaire. Le message est clair pour l’OJM Tana avec des arguments juridiques à l’appui, notamment, l’article 55 du code de la communication et les principes constitutionnels de la liberté de la presse et d’expression. En effet, d’après cet article, il est écrit noir sur blanc qu’« il est créé au sein de l’ordre des journalistes une commission paritaire (…) chargée de délivrer la carte d’identité professionnelle de journaliste conformément aux dispositions de l’article 54 ». Le ministère de la Communication n’a donc pas à intervenir, sauf – selon toujours le même article – au niveau de l’organisation et du fonctionnement de ladite commission, qui s’effectuent par voie d’arrêté ministériel. « Les journalistes sont libres d’en demander ou non, mais ils sont au courant qu’il s’agit d’une carte non-conforme à la loi en vigueur », poursuit l’OJM Tana. Par ailleurs, a-t-on informé que les instances internationales sont loin de ne pas connaître cette « triste réalité », pour reprendre ses termes. A suivre.
Aina Bovel