
Les négociations se poursuivent entre l’Etat et les pétroliers, sur la mise en place d’un nouveau système de calcul de prix à la pompe de carburants. L’issue des négociations actuelles aura des impacts… d’envergure nationale. Si au début de ce mois, les prix n’ont pas été révisés, cela ne veut pas dire qu’ils resteront ainsi durant tout le mois de février, a affirmé notre source auprès de l’OMH (Office Malgache des Hydrocarbures). « Les parties prenantes ont décidé de garder les prix actuels, en attendant l’issue des négociations. Mais on ne pourra pas garder cette stabilité assez longtemps car les écarts se creusent entre les prix véritables et les prix appliqués. Si on se réfère aux statistiques, Madagascar est le 83e pays ayant les prix à la pompe les moins élevés, sur 166 pays », a-t-elle indiqué. En d’autres termes, il est fort probable que les prix à la pompe connaitront encore une hausse … considérable pour les prochains mois à venir.
Liberté. Dans cette rude négociation actuelle, en effet, l’entrée sur ce marché des hydrocarbures est libre, mais pourquoi les autres compagnies ne viennent pas, alors que dans le secteur du pétrole en amont, les investisseurs viennent en masse pour tenter d’obtenir des blocs pétroliers dans la Grande-Ile ? Questionné sur le sujet, le ministère de tutelle a indiqué que, c’est aux opérateurs de se manifester. D’après les spécialistes du secteur, le marché à Madagascar est encore de petite taille par rapport à ceux des autres pays, alors qu’il faut beaucoup d’investissement pour opérer dans ce secteur d’activité. Avec 1 million de mètres cube par an, très peu d’opérateurs pétroliers se manifestent. Cependant, ce chiffre progresse de 4% à 6% par an, d’après les informations fournies.
Antsa R.