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mardi, mai 13, 2025
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Conférence du GPE : 2,7 milliards de dollars en faveur de l’éducation dans les pays en développement

La star Rihanna, ambassadrice mondiale du GPE, était présente à Dakar.

Le Partenariat mondial pour l’éducation soutient 65 pays en développement, dont Madagascar, afin de garantir  une éducation de base de qualité, donnant la priorité aux plus pauvres et aux plus vulnérables ainsi qu’à ceux qui vivent dans les pays touchés par la fragilité et les conflits.

Le rideau est tombé sur la Conférence de financement du Partenariat mondial pour l’éducation ,ou GPE (Global Partnership for education) qui s’est tenue à Dakar, au Sénégal, où 10 chefs d’Etat en exercice et trois anciens, ainsi que plus de 60 ministres et d’autres responsables d’organismes onusiens comme l’UNESCO et l’UNICEF, mais également la Banque mondiale, les fondations à vocation philanthropique, le secteur privé et la société civile, ont assisté à cette rencontre du plus haut niveau jamais organisée en matière de financement de l’éducation. Une réunion qui a conclu sur un engagement financier de 2,7 milliards de dollars annoncé par les bailleurs et les pays en développement. Les Émirats Arabes Unis ont également rejoint le GPE lors de la conférence, devenant ainsi le premier bailleur arabe avec une contribution annoncée de 100 millions de dollars. Le Sénégal, outre son engagement à augmenter ses propres dépenses en matière d’éducation, est devenu le premier bailleur africain du GPE. Les Pays-Bas et l’Espagne ont renouvelé leur implication, et pour la première fois, la Chine était présente. C’est un soutien mondial sans précédent en faveur de l’éducation de qualité notamment dans les pays en développement, encore à la traine dans ce domaine, si l’objectif affiché par les Présidents sénégalais et français, co-présidents de la Conférence, était de mobiliser 3,1 milliards de dollars sur trois ans, de 2018 à 2020.

Crise mondiale. Car on est actuellement en présence d’une crise mondiale de l’apprentissage. Dans les pays en développement, la qualité de l’éducation n’est pas à la hauteur des attentes, manquant d’infrastructures appropriées, d’enseignement correctement et suffisamment formés, et de matériels pédagogiques adéquats. Une éducation de mauvaise qualité qui équivaut alors à une quasi-absence d’éducation. Sans parler des difficultés d’accès à l’éducation par une frange de la population, telles les filles et les enfants handicapés. L’élan marqué lors de la conférence du GPR va permettre à celui-ci d’atteindre son objectif : affecter 2 milliards de dollars par an d’ici à 2020 à la planification sectorielle et aux services d’éducation, afin de soutenir l’apprentissage dans les pays en développement.

« Ce soutien sans précédent signifie aujourd’hui que, le Partenariat mondial pour l’éducation peut continuer à se concentrer sur les enfants les plus exclus et les plus vulnérables, et s’efforcer d’élargir son aide à 89 pays, dans lesquels vivent 870 millions d’enfants et 78% des enfants non scolarisés dans le monde », a déclaré Alice Albright, directrice générale du GPE.

La plus importante source de financement de l’éducation demeure les pays en développement eux-mêmes. Plus de 50 pays en développement ont ainsi annoncé qu’ils augmenteraient leurs dépenses publiques consacrées à l’éducation pour la période 2018 – 2020 pour atteindre un montant total de 110 milliards de dollars, comparé à 80 milliards de dollars entre 2015 et 2017. Le GPE encourage les pays en développement à augmenter leurs dépenses en matière d’éducation pour atteindre 20 % de leur budget total. Sur les États qui se sont engagés aujourd’hui, plus des deux tiers auront atteint ce but d’ici 2020.

Recueillis par Hanitra R.

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