Les prévisions météorologiques annoncent que le “ temps sera humide sur toute l’île dans les deux jours qui viennent sauf sur le Sud-Ouest”. Prévisions qui pourraient faire penser à d’éventuelles montées des eaux, au pire, à des cas d’inondations dans la capitale. La montée des eaux est en effet, monnaie courante pour les bas-quartiers d’Antananarivo. Il suffit que les précipitatoins soient un peu plus importantes que les rues, ruelles et quartiers de la Ville des Mille sous les eaux. Les cas d’Anosy, d’Ivandry, d’Isotry, de Mahamasina ou encore de Manarintsoa ne sont que quelques exemples relatant parfaitement la situation. Joint au téléphone pour la question d’éventuels risques d’inondations ou de montées des eaux dans la capitale, Philipe Rateloson DG de l’APIPA (Autorité pour la Protection contre les Inondations de la Plaine d’Antananarivo) nous a répondu de façon dédaigneuse “qu’il n’allait pas répondre à cette question au téléphone et à cette heure tardive”. Une réaction qui ne nous a pas permis d’avoir des informations de la part de cette autorité, malgré le fait que la question concerne la sécurité (la sûreté) aussi bien de la Ville des Mille que de sa population. Par ailleurs, le service régional de la météorologie d’Analamanga de rassurer que “les précipitations sont conformes aux prévisions saisonnières”. Un responsable dudit service – joint également au téléphone – d’informer “qu’aucun risque d’inondation n’est prévue pour la capitale”. Avant d’ajouter que “le service régional de la météorologie ne manquera pas d’alerter deux semaines à l’avance la population tananarivienne si un éventuel risque d’inondation se présente”. Dans le cas où il est question de la sécurité de la population et de leurs biens, le droit à l’information ne devrait pas être tributaire ni de l’heure, ni de l’endroit, ni d’aucune autre excuse que ce soit.
José Belalahy