Enfin ! La Commune Rurale d’Alasora (Cral) ne sombrera plus longtemps dans le noir grâce aux ampoules destinées aux éclairages publics de la part d’ESF (Électricité Sans Frontières). En effet, la commune de Carry-le-Rouet (Marseille) – dans le cadre de la coopération décentralisée qui est en bonne marche entre les deux – a donc fourni les trente (30) ampoules branchées avec les installations de la Jirama. Arrivées hier à Alasora, « ces dernières font partie de la première phase », a expliqué Marc Ramiarinjatovo, le maire d’Alasora, « elles seront placées dans trois Fokontany, en l’occurrence, Ankadindratombo, Est-Mahazoarivo et Sud-Ambohipo ». Toujours d’après les explications du maire, le coût total de ces ampoules « dernier cri », pour reprendre ses termes, est évalué à environ « 140 millions d’Ariary » et « l’une peut durer jusqu’à 15 ans ». Alors, pourquoi a-t-on choisi ces trois Fokontany ? « La première raison est que, ce sont des quartiers très peuplés. Et la seconde n’est autre qu’ils sont dépourvus d’éclairages publics alors que ce sont les principaux lieux de fréquentation, d’aller-retour des habitants », renforce Marc Ramiarinjatovo.
Mesures drastiques. Par ailleurs, le magistrat de la ville d’Alasora a fait savoir que des mesures spécifiques et drastiques seront prises avec la Jirama afin d’éviter les éventuels problèmes y afférents ou encore et surtout les vols. Et puisque l’on parle de vols, d’insécurité, c’est justement pour asseoir la sécurité que le projet trouve tout son fondement. L’on espère, par conséquent, que non seulement les autres ampoules pour les 17 fokontany restants ne tarderont pas à venir, mais aussi et surtout que les installations électriques de la Jirama seront effectuées dans les meilleurs délais. En effet, une source auprès de la Cral nous a fait part d’une réclamation y afférente hier. « Vous voyez le rond point assassin à By Pass, à chaque accident, l’on fait porter le chapeau à la commune à cause de l’absence d’éclairages publics. Mais vous savez, la demande de la Cral auprès de la Jirama a déjà été déposée en 2016. Elle (la commune) a même fini le devis du projet et a payé tous les droits inhérents. Mais jusqu’à maintenant, il n’y a rien ». C’est donc un appel lancé à l’endroit des responsables de la Jirama. A suivre.
Aina Bovel