
Décidément, ce mois de février est une aubaine pour les festivités. Ce week-end, les spectacles ont connu une affluence de toute part. Du Palais des Sports au Piment Café, le public a répondu présent
Palais des Sports, CcEsca, Is’art Galerie, Piment Café… En grande envergure ou en petit comité, les communions ont été au summum. Du côté de Mahamasina, Rossy et Mi’Ritsoka ont célébré le plus joyeux des anniversaires et en grande pompe s’il vous plaît. Effectivement, 30 ans de scènes et 15 ans d’activité ne sont pas choses à faire passer discrètement. Combinant leurs savoir-faire, Rossy apporte le meilleur de sa musique tandis que Mi’Ritsoka mise toute son expérience dans ce spectacle d’hier.
Dans le Palais des Sports presque rempli, sons et lumières au top, une décoration simpliste, mais classe, Rossy a dévoilé une autre facette de sa personnalité. Point de poussière, point de bagarre, que de la musique, de la bonne qui a fait la notoriété du chanteur durant ces trois décennies. Ouvrant les festivités sur du soft, les « Any Malala », « Mahatsiaro », ou encore les « Toerako nindraminy » et « Na dia lavitra » ont composé la première partie du show. Si les spectateurs se sont montrés timides au début, le défoulement décolle dans la seconde partie. Suite à la partie gâteau d’anniversaire, le show façon « Tapolaka » entraîne une foule en délire dans une ambiance euphorique.
Chansons de charme. Pour leur part, Fanja Andriamanantena et Rija Ramanantoanina ont fait des heureux chez les gens du troisième âge. Dans un CcEsca quasiment plein, les chansons de charmes ont été chantées en chœur. Le duo se voit entouré de la crème de la musique malgache du moment, dont Datita Rabeson à la Guitare et Nali Rabarison à la batterie.
Vendredi, Buddha El Taga enflamme la scène de l’Is’art Galerie. Avec son rap conscient, il emmène pour la énième fois les adeptes du genre dans ce monde qui a fait ses succès au milieu des années 90. De l’autre côté de la ville, Samoela à l’affiche au Piment Café reste fidèle à son image. Une fois de plus, monsieur « Bandy akama » a offert une ambiance bonne enfant aux habitués des lieux. Sans faire moins, le chanteur à texte reprend ses tubes tout en donnant une place prépondérante aux inconditionnels à l’interprétation de chaque morceau. Comme toujours, les vannes et les rires faisaient partie du lot.
Zo Toniaina