AMETIS, AUGURE, ARMP, Villa Elisabeth… Des affaires – dans les deux sens du terme – qui ne sont pas pour redorer l’image du pouvoir en cette dernière année du mandat présidentiel. Elles pourraient même peser lourd dans la balance des votes au soir du premier ou du second tour (c’est selon) de la prochaine course à la magistrature suprême.
Des dessous de gros sous !
Quoique la décision de la HCC concerne les Zones Economiques Spéciales, elle est applicable sur le fond et les fonds à la société AMETIS qui perçoit les droits de visa aux frontières. Le juge constitutionnel considérant que « les attributions de l’Etat en matière de police administrative et/ou relevant des fonctions régaliennes de l’Etat ne peuvent pas être déléguées ». Force est toutefois de constater que la société privée en question continue de collecter les euros sans qu’ils soient, croit-on savoir, reversés jusqu’à présent au fisc, c’est-à-dire dans les caisses de l’Etat. Du …coût, bon nombre de contribuables se demandent où va l’argent. Même question par rapport aux marchés publics – ils ne le sont que de nom – qui ont fait le buzz sur les réseaux sociaux à cause des sommes faramineuses qui seraient dues à trois zéros de trop. Une explication par trop simpliste sinon aberrante voire infantilisante. A défaut de reconnaître qu’il y a plusieurs autres « Claudine », il aurait été plus plausible de dire que le site de l’ARMP – fermé depuis – a été piraté par des hackers. Ou que le logiciel SIGMP ou Système Intégré pour la Gestion des Marchés Publics n’est pas encore bien maîtrisé. A l’instar de l’Application Unique pour la Gestion Uniforme des Ressources humaines de l’Etat qui était de mauvais AUGURE pour de nombreux fonctionnaires qualifiés de fantômes qui couraient le risque de passer effectivement de vie à trépas après la suspension de leurs soldes. Sans qu’on leur ait expliqué à qui et à quoi imputer les erreurs. C’est comme pour la vente de la Villa Elizabeth qui a aussi des dessous de gros sous dont on ne sait pas non plus sur le compte de qui le mettre. Au propre comme au figuré.
R.O