
Il fait partie de ces hommes discrets de football qui agissent en silence. Rakotoarimino Théodore est actuellement le vice-président de la fédération malgache de football.
Originaire de Majunga, il a été président de la ligue de Betsiboka en 2004. Cet enfant de Boeny faisait partie de cet épisode de « Kopy Vera ». « Actuellement c’est la mode des moutons comme trophées. Mais de nos temps c’était la mode des « Kopy vera ». On en avait des tas » se rappelle-t-il. « Quand j’étais petit, j’ai fait du foot de quartier et la passion m’est restée ». Depuis 2010, il est membre de la fédération malgache de football. « Le président Ahmad m’a sollicité pour travailler de pair avec lui. Comme c’est une passion, comme je suis dans le milieu, je me suis engagé ». Il a été président de la commission médicale, ensuite président de la commission « beach soccer ». « Actuellement en ce fin de mandat de la fédération, je suis le vice-président de la fédération, en même temps président de la commission de l’organisation des CAN ». Mieux, il vient d’être nommé membre de la commission des jeunes en U17, U20 et U23 au sein de la CAF. « Je dois donner un coup de main, surtout à la fédération malgache par rapport au football des jeunes. La FIFA et la Caf misent là-dessus. Or nous ne participons pas assez dans ces catégories-là ».
Il faut surtout savoir qu’en 2019, il y aura une CAN U17 en Tanzanie, une CAN U20 au Niger et une CAN U23 en Egypte. Madagascar est jusqu’à maintenant en retard dans ces catégories-là. « On est très sollicité, surtout en U23. Et il y a les enjeux des Jeux olympiques. On a déjà eu une réunion à Casablanca dans ce sens ».
Et lui de continuer : « Justement, il faut se lancer dans le foot des jeunes. Actuellement, seuls quelques grands clubs ont cette politique de la relève. On invite la fédération qui se mettra en place à voir le caractère obligatoire de cette relève ». En principe, c’est exigé dans les licences des clubs surtout les grands clubs en première division. Ce grand amateur du football déplore les guéguerres internes. « Tout ce que je souhaite, c’est que le football reste toujours une discpline de solidarité et de fraternité et non de dissensions, que cette idée soit effective ».
Anny Andrianaivonirina