L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) vise la promotion des emplois chez les jeunes et les femmes via l’entrepreneuriat. Raison pour laquelle, un espace « Les guichets d’incubons » a été inauguré hier dans les locaux de son bureau régional à Antananarivo. Cela constitue la première structure de diagnostic entrepreneurial gratuit et de formation créée dans la région de l’Océan Indien à destination des jeunes entrepreneurs.
Optimiser. Ces « Guichets d’incubons » sont ouverts à toute personne ayant une idée, un projet ou une entreprise désireuse d’optimiser son efficience. Un logiciel a été spécialement conçu par INCUBONS pour diagnostiquer les forces et les faiblesses des idées, projets et entreprises. Un personnel spécialement formé est à la disposition des bénéficiaires afin de les conseiller et les orienter ensuite vers les formations adéquates, a-t-on évoqué lors de l’inauguration de cet espace. Destiné à renforcer l’entrepreneuriat dans la région, cet espace bénéficie du soutien complet de l’OIF qui continuera à appuyer ce type d’initiative et d’investir dans d’autres structures ayant la même vocation en vue d’encourager la création d’emplois stables et décents au sein de l’espace francophone.
Trois incubateurs. Rappelons qu’un programme « promotion de l’emploi par l’entrepreneuriat chez les jeunes et les femmes a été lancé par l’OIF pour soutenir principalement les pays les moins avancés de l’Afrique subsaharienne et de l’Océan Indien. L’objectif étant de renforcer l’entrepreneuriat par le démarrage et la consolidation d’incubateurs de petites et moyennes entreprises afin d’encourager la croissance et la création d’emplois. Ce programme est déployé dans treize pays africains dont Madagascar. Depuis 2016, il a apporté un appui technique et financier aux trois incubateurs dans le pays, à savoir, Habaka dans le domaine de l’économie numérique, le Centre d’Information Technique et Economique dans la création de micro et petites entreprises et INCUBONS dans l’entrepreneuriat social.
Recueillis par Navalona R.