C’est officiel ! Un autre politicien vient de déclarer sa candidature à la prochaine présidentielle. Il s’agit du pasteur Mailhol, soutenu par son parti : le GFFM ou « Gideona Fandresena ny Fahantrana eto Madagasikara ». C’était lors du congrès national du parti, hier, à Ivato que cette nouvelle a été proclamée. Comme les autres, le pasteur Mailhol et son parti se dotent déjà d’une vision qu’il a présentée, hier. Il a affiché sa grande détermination, car comme il l’a annoncé lors de congrès, il est chargé « d’accomplir une mission divine qu’est de sauver Madagascar ». Ce sera effectué alors à travers la prochaine élection. Confiant qu’il sera élu ou placé (c’est selon) à la tête du pays, les débats – pour lui – ne sont plus au niveau du processus électoral, du contentieux électoral, de l’ambiance avant, pendant, ou après les élections, mais plus axés sur le « comment amorcer le développement de Madagascar ? ». Lors d’une interview, le pasteur Mailhol n’a pas cessé de mettre en exergue le patriotisme et la nationalité malgache. C’est le cas, par exemple, des négociations avec les investisseurs et les partenaires techniques et financiers. « Je travaillerai, en priorité avec mes compatriotes Malgaches. Mais s’ils ont des projets à proposer, que ces derniers profitent, au préalable à la population. C’est la condition que je pose », a-t-il souligné. Il promet aussi un déverrouillage des médias publics et beaucoup plus d’indépendance ou de latitude aux médias privés. « Tout le monde peut s’exprimer, manifester et se réunir librement. A cet effet, j’affecterai une place publique. Néanmoins, je ne tolèrerai pas les cas de diffamations publiques, d’affirmations gratuites, de dénigrements, etc. », dixit-il.
Aina Bovel