On fera tout pour passer l’écueil ougandais. Le mot d’ordre est du président du comité de gestion de la CAN 2015, Hery Rasoamaromaka après une réunion où on a discuté de la préparation des Barea mais aussi des moyens mis en œuvre.
Le sort des Barea devant affronter l’Ouganda dans le cadre du 2e tour préliminaire pour la Coupe d’Afrique des Nations, ne sera pas encore scellé.
Ratisser large. Prudent, le comité de gestion comportant des présidents des grands clubs, ne veut rien faire dans la précipitation et donne le feu vert à l’entraîneur Franck Rajaonarisamba pour qu’il ratisse large.
Mais il ne s’agit pas seulement de ratisser large mais de trouver des joueurs capables de rivaliser avec le jeu physique des Ougandais.
Le staff technique a donc donné une première fournée née du match test contre le FC Lorient avec 5 joueurs évoluant dans le championnat français, un en Suisse, deux autres dans le championnat algérien ainsi que deux « Réunionnais ». Soit 10 expatriés qui feront partie, et Franck Rajaonarisamba l’a dit, d’une première sélection qui peut changer au fil des matches tests.
Se battre. Car sur le plan local, le staff technique a également élargi son choix sur une bonne trentaine de joueurs qui entreront en regroupement à partir du 5 mai. Les expatriés, du moins ceux qui ne sont pas retenus par leur club, rejoindront le groupe mais la liste finale ne sera arrêtée que le 12 mai et en fonction de la forme du moment des joueurs mais aussi de leur volonté de se battre.
Car il s’agit ni plus ni moins que de se battre pour espérer franchir cette première étape combien importante pour se forger un moral de gagnant.
Une raison suffisante pour établir un calendrier de préparation titanesque avec pas moins de trois matches tests avec les grands clubs tananariviens. Une rencontre contre une équipe du genre reste du monde a même été envisagée par le comité de gestion pour qui le seul mot d’ordre est de ravir la victoire à n’importe quel prix.
Et au prix fort car le rappel des expatriés obligera d’entrée la Fédération à casser sa tirelire. A moins bien sûr que l’Etat n’intervienne dans ce sens. Ce qui constitue non seulement une première mais aussi une source de motivation supplémentaire. Wait and see, diront les Anglais.
Clément RABARY