
Innovantes. C’est ce qui définit les solutions proposées par les étudiants de la première promotion en Master Design et Innovation de l’institut Iscam hier. S’inscrivant dans le cadre d’un projet intitulé «places en relation» initiées par l’institut de recherches en design CIVIC CITY, le projet entend apporter des solutions ou des perspectives de solutions aux problèmes quotidiens, et répondant aux besoins actuels de la ville d’Antananarivo. Plus concrètement, le projet Antananarivo 3.0 projette de faire d’Antananarivo un lieu où il est bon à vivre…ensemble. Une ville qui, en plus d’être connectée, est aussi écologique, mais surtout une ville qui appartient à ses habitants où les services sont centrés sur l’usager. Ce qui n’est pas une mince affaire comme l’a témoigné Dominique Rasanjison, participant au projet, où «la tâche la plus dure consistait à mettre en place un système dynamique, à même d’éveiller la citoyenneté et de libérer le potentiel de chaque citoyen de façon à résoudre les problèmes récurrents comme la gestion de déchets, la mobilité, les espaces de loisirs et d’expression politique et culturelle». À cet effet, «Antananarivo 3.0 ne considère plus ses mendiants et marchands ambulants comme des problèmes, mais comme solutions».
Recueillis par José Belalahy