Ihanta Randriamandrato : « C’est désolant ce qui se passe actuellement chez nous avec ces projets de loi électorale. Quand on gouverne, il faut prévoir et faire des choix. Remettre de l’ordre est un choix. Nos dirigeants devraient savoir qu’une fois arrivés au pouvoir, il y aura d’élections après cinq ans. Ce n’est pas à la veille de ces élections qu’on pense à toucher aux textes. Cela devrait se faire au lendemain des élections de 2013. Actuellement, nos dirigeants, au lieu de mener un processus inclusif, optent pour un Accident Voulu pour une Crise (AVC). Or, ce gouvernement avait toutes les chances du monde de remettre de l’ordre. »
Alain Andriamiseza. « C’est prévisible et prévu. Nous sommes dans la logique de troubles pré-électorales. Il est actuellement prouvé que si le gouvernement n’a pas impliqué le Comité de Vigilance Démocratique pour les Elections dans l’élaboration de ces projets de loi électorale, c’est parce qu’il voulait cacher des choses inconcevables. »
José Rakotomavo : « Je veux quelque chose de mieux pour ce pays. C’est tellement gros ce qu’on nous prépare actuellement. On sait très bien où cela va mener. Je refuse d’être les marionnettes de certains gens ».
Voninahitsy Jean Eugène : « L’adoption des projets de lois organiques relatives aux lois électorales ne devrait provoquer en aucun cas des troubles».
Recueillis par R. Eugène