Coup d’envoi ce jour de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale et du Sénat. Le Conseil des ministres d’hier a pris le décret n°2018-236 portant convocation du Parlement pour une nouvelle session. L’ordre du jour sera axé sur l’adoption du projet de loi organique relative au régime général des élections et référendums, le projet de loi organique relative à l’élection du président de la République, le projet de loi organique relative à l’élection des députés, le projet de loi sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le projet de loi sur le recouvrement et l’affectation des avoirs illicites, le projet de loi relative aux ressources des collectivités territoriales décentralisées, aux modalités d’élections, à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions de leurs organes, ainsi que les dispositions modificatives du projet de loi relative aux Zones Economiques Spéciales. La question est donc de savoir comment les parlementaires feront pour terminer l’adoption de sept projets de loi en 12 jours.
Forcing. En tout cas, l’on s’achemine vers un nouveau forcing du pouvoir HVM dans l’adoption des lois électorales. Les parlementaires sont convoqués à une session extraordinaire en pleine semaine sainte. Il n’y aura donc pas de trêve politique dans le cadre de la fête de Pâques. Pourtant, lors de la cérémonie de clôture de la deuxième session extraordinaire de mercredi dernier, le président de l’Assemblée nationale, Jean Max Rakotomamonjy a annoncé que la prochaine session aura lieu après Pâques. Les députés et sénateurs sont en quelque sorte pris de court. Pourtant, bon nombre d’entre eux s’apprêtaient déjà à quitter la capitale pour célébrer la fête de Pâques dans leur circonscription respective. Cette nouvelle session extraordinaire prouve en tout cas que le HVM va tout faire pour faire passer les lois électorales à l’Assemblée nationale.
Davis R