Ayant frôlé la mort dans l’attentat à la grenade contre le siège du parti HVM à Antanimena samedi soir, la journaliste Sitraka Randriamalala affirme compter porter plainte contre X. Cette présentatrice de la station de télévision Viva et sa tante étaient dans la voiture endommagée par cette explosion. Hier, elles ont dû se présenter à la brigade criminelle à Anosy pour être auditionnées en tant que témoins et victimes. Une audition que Sitraka affirme avoir subi depuis la nuit même de cet attentat. «Ma tante et moi étions les premières à alerter la police dès que cet incident s’est produit », explique-t-elle en retraçant ce qui lui est arrivé ce jour-là. « Vers 21 heures nous rentrions d’un événement familial du côté d’Ankorondrano. J’étais au volant de ma voiture et ma tante était à mes côtés. Quand nous passions devant le siège du HVM pour emprunter la bifurcation menant vers Behoririka, nous avons entendu un choc du côté dela portière droite de notre voiture, puis une forte explosion a brisé toutes les vitres. Notre première réaction était de nous échapper pour aller au Commissariat de Police la plus proche, à Antaninandro. Puis, la police nous a emmenées à la brigade criminelle où nous étions retenues jusqu’à une heure du matin ». Pendant ce temps, elle affirme avoir vécues pires moments de sa vie. « Nous étions toutes traumatisées », se plaint-elle. Elle admet qu’elle et sa tante n’étaient pas blessées. Pourtant, elle déplore le préjudice moral qu’elle devra supporter suite à ce choc. A cela s’ajoute les dégâts observés sur sa voiture. Reconnaissant qu’elle est victime de dégâts collatéraux, elle affirme que les deux individus qui ont lancé l’explosif n’ont pas ciblé leur voiture, selon les gardiens. Quoi qu’il en soit, elle souhaite que les enquêteurs fassent le nécessaire pour retrouver les responsables de cet acte.
T.M.