Oui, c’est ainsi qu’est devenu le réseau social facebook, utilisé non plus pour souder des relations humaines par le virtuel, ou encore faciliter les conversations numériques mais plutôt pour certains, à casser des gens. Hier, la puissance virale de facebook a fait que les photos dénudées d’une parlementaire ont vite fait le tour du réseau social. Les polémiques fusent de toute part. Un véritable lynchage public. Loin de décrire l’ambiance et les commentaires, ce qui est fait est fait, c’est plutôt l’état d’esprit de celui ou celle à l’origine que l’on trouve lamentable. Donnant parfaitement l’image d’une politique malsaine qui prévaut dans le pays. Dans une période de trêve marquée par la semaine sainte, les lâches n’ont pas hésité d’une seconde à publier des photos strictement privées. On attend l’enquête de la cybercriminalité qui, avec ou sans plainte, pourrait utiliser ces images pour s’autosaisir de l’affaire, en vertu de l’article 113 du code de procédure pénale et le code relatif à la lutte contre la cybercriminalité. La liberté s’arrête là où commence celle des autres, dit-on. La citation devient vaine avec un contexte marqué par un facebook utilisé au-delà de la limite. Peu importe la politique malsaine dans le pays, il est indéniable de respecter la vie privée des autres. Vivement une enquête plus sérieuse sur ce fait et les autres cas similaires.
D.R