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jeudi, juillet 3, 2025
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Trafic de bois de rose : Vers la saisie des bateaux des armateurs

B-(1)Le nouveau ministre de l’Environnement, Anthelme Ramparany prévoit une extension de la mission du Comité de pilotage en mettant en place une structure opérationnelle se chargeant de l’arrestation des trafiquants.

« Nous allons mettre en place une stratégie pour renforcer le contrôle des frontières et arrêter à tout prix toute tentative d’embarquement de bois de rose ». Le nouveau ministre de l’Environnement, Anthelme Ramparany, l’a déclaré lors de sa rencontre avec l’Ambassadeur de l’Union Européenne, Léonidas Tézapsidis mercredi dernier. « Les partenaires techniques et financiers attendent le signal fort de l’administration pour pouvoir apporter leur appui en matière de lutte contre le trafic de nos ressources naturelles. Nous allons d’abord élaborer un projet de loi visant à saisir les compagnies maritimes qui assurent le transport des bois de rose illicites. Le navire de ces armateurs seront ainsi saisis et feront l’objet d’une vente aux enchères », a-t-il rajouté.

Extension. Et si le Comité de pilotage se charge de la gestion des stocks de bois de rose saisis, une extension de sa mission est en vue par le biais de la mise en place d’une nouvelle structure opérationnelle qui effectue des arrestations en cas de suspicion d’exportation illicite de bois précieux. Notons que le comité de pilotage regroupe les ministères concernés, la société civile comme l’Alliance Voahary Gasy et les partenaires techniques et financiers tels que le WWF et la Banque Mondiale. Et parlant de rondins de bois de rose saisis dans les autres pays comme le Mozambique et la Tanzanie, des pourparlers sont déjà en cours pour leur rapatriement. En fait, « Il faut trouver une autre solution via des négociations ou conventions internationales pour lutter contre le trafic de bois de rose. En effet, même si ces bois précieux sont désormais classés dans l’annexe II de la CITES, il y a des pays qui ne sont pas membres de cette organisation comme Zanzibar et le Mozambique. Les trafiquants effectuent ainsi une escale vers ces pays en vue de blanchir les bois de rose en provenance de Madagascar par le biais de nouvelles transactions avant de les réexpédier à destination de Hong-Kong », a-t-il soulevé.

11eFED. Côté de l’Union Européenne, « nous demandons un plan intérimaire du pays afin de débloquer des fonds nécessaires destinés notamment à appuyer l’administration tout en discutant ensemble des priorités. C’est la raison de cette rencontre. En fait, une partie du financement du 11E FED d’un montant total de 455 millions d’Euros, soit une tranche de 50 à 68 millions d’Euros sera débloquée avant la fin de cette année. La bonne gouvernance en ressources naturelles constitue une de nos priorités » a annoncé l’Ambassadeur Léonidas Tézapsidis. En outre, une ligne budgétaire spécifique de l’Union Européenne concernée l’environnement. Celle-ci prévoit déjà un financement de 8 millions d’euros pour le changement climatique. Quant aux affaires de bois de rose, « C’est une question d’image et d’amélioration de gouvernance de Madagascar et que le gouvernement doit gérer car l’Union Européenne ne fait pas partie du Comité de pilotage », a-t-il enchaîné. Par ailleurs, le ministre de l’Environnement, Anthelme Ramparany a également reçu la représentante de la Banque Coralie Gevers le même jour.

Navalona R.

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