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mardi, mai 13, 2025
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Corruption à l’Assemblée nationale : Le DG du Bianco annonce l’ouverture d’une enquête

Jean Louis Andriamifidy rappelle l’existence de la nouvelle loi sur les Pôles anti-corruption qui autorise le Bianco d’auditionner les élus et les hauts responsables étatiques.

« Cette vidéo constitue pour le moment la première piste que nous allons exploiter ». C’est ce qu’a déclaré hier le Directeur général du Bureau Indépendant Anti-Corruption (Bianco), Jean Louis Andriamifidy, faisant référence à la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux depuis mardi soir, montrant quelques députés en train de partager de l’argent dans une chambre, après le vote des lois électorales. Hier, le patron du Bianco a annoncé qu’une enquête a été ouverte par rapport à cette affaire. Cette décision a été prise à l’issue du Conseil de délibération qui s’est déroulé hier matin à Ambohibao, conformément à la procédure habituelle. En effet, cette enquête a été initiée suite à la doléance déposée mardi par les députés MAPAR, TIM et indépendants, qui ont dénoncé la corruption autour de l’adoption du projet de loi organique relative au régime général des élections et référendums, le projet de loi organique relative à la Présidentielle et le projet de loi organique elative aux élections législatives. Pour l’heure, Jean Louis Andriamifidy se défend de révéler des détails par rapport aux dossiers qui sont déjà exploités par les enquêteurs. Secret de l’enquête oblige.

Accusations. Quoiqu’il en soit, à entendre les explications de Jean Louis Andriamifidy, les enquêteurs ont déjà saisi la vidéo qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Tous les députés figurant dans cette vidéo devraient donc faire l’objet d’une convocation auprès du bureau Indépendant Anti-Corruption dans les jours qui viennent. D’ailleurs, le Directeur général de cet organisme en charge de la lutte contre la corruption de réitérer que, la nouvelle loi sur les Pôles anti-corruption adoptée en 2016 autorise le Bianco à passer outre, l’immunité parlementaire et lancer une poursuite contre les élus et les hauts responsables étatiques. Désormais, les députés ne pourront plus se cacher derrière l’immunité parlementaire dont ils bénéficient. La question est toutefois de savoir si Ambohibao parviendra à aller au bout de ses investigations concernant la suspicion de corruption autour de l’adoption des lois électorales. Outre des parlementaires, des Chefs d’Institution et plusieurs membres du gouvernement ont également été aperçus à l’hôtel le Paon d’Or durant le week-end qui a précédé le vote à l’Assemblée nationale. Bien malgré l’existence de cette vidéo, les députés de la mouvance présidentielle nient en bloc les accusations de corruption portées à leur encontre. Histoire à suivre.

Davis R

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