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vendredi, juillet 4, 2025
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Hausse continuelle des prix des PPN : Les consommateurs entre exaspération et impuissance

Le prix du kilogramme de riz est passé de 1 750 à 2 000 ariary actuellement chez les détaillants.

La hausse des prix des carburants est une des causes avancées pour faire grimper les prix des produits de premières nécessités.

Il fallait s’y attendre. Tributaire de la hausse des prix à la pompe, ceux des PPN ou Produits de Premières Nécessités ont connu une nette augmentation depuis quelques jours. Une situation annoncée qui se répète à chaque hausse des prix des carburants. Mais qui n’est s’inscrite toutefois pas dans les habitudes des consommateurs qui se retrouvent impuissants et exaspérés par l’incapacité des responsables étatiques à stabiliser les prix. La liste n’est pas exhaustive. Les kilogrammes de certains légumineux, comme les pommes de terre et les haricots verts, ont atteint le plafond des 2 000 ariary. Le même constat est observé dans les articles pour bébés où, une augmentation de 500 ariary fait beaucoup de différences dans la gestion des portefeuilles des foyers. Une gestion qui est davantage plus difficile lorsqu’on sait que pour la majorité des malgaches, les dépenses excèdent les recettes.

Aucune solution. Etant donné la logique des détaillants et grossistes malgaches, la situation ira de mal en pire avec l’annonce de la hausse progressive des prix à la pompe. Si de leur côté, les transporteurs urbains et suburbains ont abandonné leur projet de hausse du tarif des taxi-be, les détaillants et grossistes semblent ne pas partager le même avis. Il suffit d’aller chez les petits épiciers pour constater la réalité des consommateurs et voir, à quel point l’augmentation des prix des articles s’effectue sans filtre et prise de responsabilité de l’Etat. Une réalité que ces derniers ne semblent pas mettre parmi leurs priorités malgré la phrase – qu’ils savent toujours dire lorsqu’ils ont l’occasion – «mahantra ny malagasy, mijaly ny vahoaka (le peuple souffre, le malagasy est pauvre)». Laisser à son propre sort, le consommateur ne peut que se résigner face à une injustice sociale flagrante.

José Belalahy

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