
80 « fokontany » de Sambava, Antalaha et Andapa sont concernés par la couverture santé mise en place dans le cadre de la mutuelle Mahavelona.
Les cinq années d’existence de la mutuelle Mahavelona ont porté leurs fruits. Notamment, dans l’amélioration de l’accès aux services de santé des paysans producteurs de vanille des districts de Sambava, Antalaha et d’Andapa. « Une nette avancée dans la fréquentation des établissements de santé a été observée » selon Mimie Ravaroson, directrice de la communication et du partenariat auprès de la société Symrise. Cette responsable d’ajouter que l’idée de mettre en place la mutuelle de santé a été motivée par la situation à laquelle la population de la région SAVA se trouvait du point de vue santé publique. Enclavement, manque d’infrastructures de santé publique, problèmes financiers ne permettant pas de prendre en charge les soins de santé, préférence des médecines traditionnelles aux médecines modernes, telles sont les manifestations de ladite situation de la population de la SAVA. Notamment, « celle habitant les zones rurales, les agriculteurs et producteurs de vanilles » a lancé Mimie Ravaroson. À cet effet, 16.500 personnes habitant dans 80 « fokontany » répartis dans les districts d’Antalaha, Andapa et Sambava ont pu bénéficier des services de santé répondant aux normes et besoins réels de la région.
Perspective. Il convient de noter que les avancées observées dans la région Sava grâce à l’existence de la mutuelle Mahalevona ont été également les fruits du modèle économique de l’ONG Positive Planet International, une ONG partenaire de la société Symrise qui s’est occupée de la mise en place de la mutuelle en question. Prenant en compte le côté régional, la mutuelle a pu prendre en charge plusieurs personnes tout en prenant également en compte les réalités existantes aussi bien au niveau de la région elle-même, mais surtout celles des districts et « fokontany » cibles. Par ailleurs, les cotisations des 1.650 personnes bénéficiaires sont actuellement payées par Symrise à raison de 80.000 ariary par famille (moins de 7 personnes) par an. Une situation que les responsables de la société entendent changer dans les années qui viennent. « La parfaite indépendance de la mutuelle est notre objectif pour les prochaines années » a fait savoir Mimie Ravaroson.
José Belalahy