
Il y a un an, l’affaire « terrible » d’Antsakabary a défrayé la chronique. Société civile, politiciens et organismes internationaux ont tiré la sonnette d’alarme, dénoncé mais 365 jours et quelques poussières, les auteurs ne sont pas connus (du public) et demeurent impunis. Caractérisée par une série d’infractions perpétrées par des agents de la police nationale à l’endroit de la population locale, l’affaire Antsakabary, n’est toujours pas éclaircie jusqu’à maintenant, nonobstant les diverses interpellations des vidéos et photos terrifiantes ayant circulé sur les réseaux sociaux. Interrogée sur cette sorte de latence au niveau de la résolution de cette affaire, la présidente de la CNIDH (Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme), Mireille Rabenoro a fourni quelques explications. « La semaine dernière, j’ai envoyé une lettre à l’adresse du ministre de la Sécurité Publique et du Doyen des juges d’instruction pour savoir où en est l’affaire. Mais jusqu’à maintenant, nous n’avons reçu aucune réponse satisfaisante », a-t-elle indiqué. Néanmoins, elle a précisé que « la CNIDH ne s’arrêtera qu’une fois la lumière faite dans cette histoire », car « il est vraiment inadmissible que des Malgaches arrivent à infliger des traitements inhumains de la sorte à leurs compatriotes ». A suivre.
Aina Bovel