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jeudi, juillet 10, 2025
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CDE : Pour la dissolution du gouvernement

Le président du CDE, Albain Rabemananjara

Face à l’atmosphère qui s’annonce explosive ce jour sur la Place du 13 mai, le président du Club Développement et Ethique (CDE) Albain Rabemananjara appelle le chef de l’Etat à prendre les décisions qui s’imposent pour que la situation n’empire. Pour lui, la balle est dans le camp de l’Exécutif. « Le Président doit se rendre à l’évidence que, le pays se dirige vers un mur dans la configuration actuelle ».

Nouvelle crise. Afin de désamorcer ce qui s’apparente de plus en plus à une nouvelle crise politique, le président du CDE estime que « le locataire actuel d’Iavoloha devrait dissoudre le gouvernement mais aussi et surtout le CFM, une institution qui n’a pas la légitimité pour mener à bien la réconciliation ». Les membres du CFM ont été désignés directement ou indirectement par le Président de la République et non par des élections partant de la base sociale, selon Albain Rabemananjara pour qui « cette mission devrait revenir à la FFKM qui est reconnue par tous pour mener le vrai processus de réconciliation nationale et la refondation de la Nation et de la République ». A son avis, le problème de Madagascar est la confiscation par l’élite des solutions de sortie de crise qui aboutissent systématiquement à des échecs faute d’adhésion de la population. « Il faut organiser le processus à partir de la base sociale, les « fokonolona » au sein des « fokontany » et remonter ».

Majorité fictive. Le président du CDE estime que la position de Hery Rajaonarimampianina est combien délicate à quelques mois de la fin de son mandat. « Si une stabilité artificielle acquise grâce à une majorité fictive lui a permis de vivre les quatre dernières années relativement dans le calme, le Président en paie aujourd’hui les frais en bout de course ». Le CDE est d’avis que, Hery Rajaonarimampianina en tant que premier responsable dans le pays, doit faire en sorte que la situation ne s’envenime davantage. « Attention aux mots de trop comme « tsak,tsak,… » en 1972 dont on voit les conséquences à ce jour… L’histoire est entrain de se répéter, le Président de la République doit, soit écouter la voix de la sagesse pour éviter que le pays continue sa descente aux enfers, soit prendre le parti de ses thuriféraires et de ses courtisans truands qui vont le mener devant l’impasse ».

Propos recueillis par R. O

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