
Il y a 24 ans, le génocide commis contre les Tutsis au Rwanda a eu lieu. Et comme chaque année, une cérémonie de commémoration de cet événement se tient partout dans le monde.
Pour Madagascar, la commémoration a eu lieu vendredi dernier au ministère des Affaires étrangères en présence des autorités gouvernementales des membres du corps diplomatique, de la société civile et des jeunes universitaires.
Minute de silence. Organisée par la communauté rwandaise à Madagascar, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et du Système des Nations unies à Madagascar, cette journée a été un cadre de recueillement, de mémoire, et de réflexion sur les atrocités perpétrées au Rwanda il y a 24 ans de cela.
L’accueil des invités par le ministre des Affaires étrangères a commencé la cérémonie, suivi d’une minute de silence ainsi que d’une prière en mémoire des plus de 800 000 hommes et femmes Tutsis, Hutus modérés et Twa qui ont perdu la vie pendant cette sombre période. Des cierges ont été allumés par les participants afin de symboliser l’âme des disparus et l’importance du souvenir.
Démarche de résilience. « Il est impératif que nous conjuguions nos efforts pour empêcher que de telles atrocités se reproduisent afin que ce qui s’est produit au Rwanda ne se reproduise jamais, là ou ailleurs. » a déclaré Kakyomya Coordinateur résident des Nations unies, à Madagascar, dans le discours qu’elle a prononcé. Le représentant de la communauté rwandaise à Madagascar, le Dr. Jovith Ndahinyuka, a remercié le gouvernement d’avoir accueilli cette cérémonie au sein du ministère des Affaires étrangères. Au cours de son allocution, il a par ailleurs expliqué la démarche de résilience du peuple du Rwanda qui a réussi à se relever de ces massacres et à vivre ensemble en forgeant une nation unie et prospère. Pour sa part, le MAE malgache, Henry Rabary-Njaka a fait état de la solidarité de l’État malgache avec le peuple rwandais, mais aussi d’inciter le peuple malgache, en particulier les jeunes, à demeurer des artisans de la paix et de la résolution pacifique des conflits.
R.Edmond.