Non, elle n’a pas décroché. Poopy ne se produit que très rarement mais pour elle, la musique continue de plus belle. Pour preuve, sa tournée française qui débutera le 30 avril à Paris.
Entre elle et la musique, c’est une histoire qui est encore très loin de son dénouement ! Trente cinq ans après sa première rencontre avec Njila, quatorze albums et pas moins d’une centaine de concerts plus tard, Poopy est toujours là. Oui, beaucoup de choses ont changé mais s’il est une chose qui est restée la même, c’est sa passion pour la musique. Celle qui a séduit tous les inconditionnels de Njila en 1983 avec son interprétation de « Lay rivotra » au resto-spectacle « Ny Andrisoa » n’est pas décidée de décrocher. Prochainement, elle mettra donc le cap sur Paris. Elle retrouvera ses inconditionnels dans la capitale française le 30 avril et poursuivra sa tournée à Toulouse le 5 mai, puis à Lyon le 7 mai. Strasbourg ne sera pas en reste, puisqu’un concert y est également prévu le 12 mai. Poopy entonnera tous ces titres qui ont fait ses succès et fera revivre à tous ses inconditionnels de la diaspora le bon vieux temps.
35 ans de scène. Si Poopy ne se fera connaître sur la grande scène qu’en 1990, son aventure musicale débute bien plus tôt, alors qu’elle avait seulement 15 ans. A l’époque, elle rejoint sa tante Voahirana, en tant que choriste d’Henri Ratsimbazafy. En 1983, les gars de Njila s’émerveillent sous son interprétation d’un titre de Jeanne Moreau et l’intègre en tant que chanteuse. Après sept ans d’aventure musicale avec Njila, les membres du groupe étant partis s’installer ailleurs, elle décide d’entamer une carrière solo. « Andao handihy » ou encore « Gina gina » sont sur toutes les lèvres et Poopy est devenue une célébrité. En 1991, elle partage la scène avec des artistes de sa génération, des stars montantes comme Bodo, Luk & Mahery ou Landy. En 1992, « Fitia voarara » accroît sa célébrité. En 1993, l’année de ses dix ans dans le milieu musical, Poopy sort son premier album « Fandresena » et signe par la même occasion un contrat chez BMG Entertainment. Lors de l’enregistrement de son album « Malagasy Rainbow », en 1994, Poopy rencontre la star internationale Bonnie Tyler en Afrique du Sud. Depuis, elle n’a cessé de faire son petit bonhomme de chemin. Aujourd’hui, elle revient de temps à autre sur la grande scène, en souvenir du bon vieux temps.
Mahetsaka