
Après sa première déclaration du 20 avril dernier, le Crem ou Cercle de Réflexion des Économistes de Madagascar a produit une deuxième déclaration ayant trait, généralement, à la conjoncture politique du moment, et aux solutions qui s’imposent à cette impasse, en particulier. Parmi ces solutions, le Crem – las de la torpeur économique qui emprisonne Madagascar et qui empêche la réalisation d’un développement concret – exige la démission du président de la République, Hery Rajaonarimampianina. Mais il n’est pas le seul concerné. Cette démission, selon la conception du Crem, touche aussi le gouvernement. Pour les économistes membres de ce cercle, « c’est la meilleure issue pour l’intérêt suprême de la Nation ». Mais ce n’est pas tout. Le Crem propose, également, la tenue « d’élections anticipées, acceptées par tous et dans les plus brefs délais », conformément aux dispositions des articles 52 et 53 de la Constitution. En tant qu’économistes, l’impasse politique impacte sur l’économie et plus elle persiste, plus elle bloquera l’économie. « Un an de crise équivaut à une décennie de retour en arrière », conclut le Crem. Rappelons-nous le marasme économique constaté entre fin 2008 jusqu’en 2014…
Aina Bovel