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mercredi, juillet 9, 2025
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Tunisie – Afrique du Sud : Erick Rajaonary promeut l’agriculture biologique

Erick Rajaonary, le PDG de Guanomad, qui plus est, le président national du FIVMPAMA veut relancer les filières bio.

Deux événements de grande envergure portant sur le développement agricole en Afrique, se sont tenus dernièrement en Tunisie et en Afrique du Sud. Le PDG du groupe Guanomad, Erick Rajaonary, qui plus est, l’actuel président national du FIVMPAMA, y a intervenu en tant que panéliste.

Le premier événement étant le worshop agricole ayant pour thème « L’agriculture et l’agroalimentaire en Afrique, les chaînes de valeurs agricoles sont la voie de développement ». Et le second événement constitue un atelier sur « African Agripreneurship Knowledge Exchange Workshop ». Il y a été invité par l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO)) et d’EcoVentures International (EVI), pour intervenir tout en témoignant sur le « success story » de l’entreprise produisant des engrais biologiques qu’il a créés. Et dans le cadre de son intervention, Erick Rajaonary promeut l’agriculture biologique sur le continent africain. « C’est un vecteur de sécurisation alimentaire et de réduction de la pauvreté. En fait, le principal défi de l’Afrique pour les prochaines décennies, est de pouvoir nourrir convenablement sa population comptant actuellement plus d’un milliard de personnes. Compte tenu de sa croissance démographique, ce continent est dans l’obligation de produire plus et mieux pour assurer son autosuffisance alimentaire dès maintenant. Dans ce contexte, l’agriculture biologique a un rôle à jouer, et peut servir d’outil efficace pour la résorption du déficit alimentaire auquel le continent africain fait face à l’heure actuelle et qui risque de perdurer à défaut de solutions idoines et viables », a-t-il expliqué.

Assurer la traçabilité. En outre, Eric Rajaonary a argumenté que l’agriculture biologique constitue une solution pour l’Afrique. En effet, « le continent dispose encore de vastes terrains permettant de développer l’exploitation de l’agriculture biologique à grande échelle. Il pourra ensuite satisfaire la demande de produits issus de l’agriculture biologique qui est en hausse incessante tant sur la marché national qu’international. Ce qui contribuera ensuite à l’amélioration de la balance commerciale et des rentrées de devises des pays producteurs, sans oublier la création des emplois agricoles au profit des jeunes en vue de freiner l’exode rural », a-t-il enchaîné. Par ailleurs, Erick Rajaonary a fait savoir que, l’utilisation des engrais biologiques impacte positivement sur la qualité des produits agricoles tout en améliorant la qualité des sols et la santé nutritionnelle de la population. « L’agriculture biologique permet également d’assurer la traçabilité des produits, tout en garantissant la professionnalisation des producteurs et la modernisation du secteur agricole en Afrique. Mais de nombreux obstacles restent à lever », a-t-il exposé. Pour le cas de Madagascar, il sollicite toutes les parties prenantes à coopérer afin d’organiser les chaînes de valeurs des produits agricoles bio, et créer un label bio. Et au niveau régional, « un cadre d’échanges entre les filières bio des pays doit être créé pour renforcer leurs complémentarités et faciliter par la suite, le commerce intra-régional », a-t-il conclu.

Navalona R.

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