Les différentes organisations internationales se bousculent pour mener une médiation dans la crise politique à laquelle est confrontée Madagascar depuis quelques semaines. Parallèlement à cette médiation internationale, le FFKM s’active et intensifie ses interventions pour convaincre les parties protagonistes à s’entendre sur une sortie de crise. Force est cependant de constater que, ces médiations divisent l’opinion. Pour le CRN (Comité pour la Réconciliation Nationale), la communauté internationale, en particulier la SADC, et le FFKM doivent être encouragés à poursuivre leurs efforts.
Dialogue. D’après Tabera Randriamanantsoa, l’intervention de la communauté internationale n’exclut pas la médiation nationale. « Le FFKM a réussi à faire signer par les parties prenantes un accord politique en 1991. C’est bien. Par ailleurs, en 2009, la communauté internationale, par le biais de la SADC, a fait un exploit. Son intervention a abouti à la signature d’une feuille qui a conduit à la tenue d’élection en 2013. Ce n’est pas donc aujourd’hui que nous nous opposons à l’accompagnement de ces médiateurs qui s’efforcent de convaincre les protagonistes à accepter de dialoguer, non pour leur intérêt, mais pour celui de notre patrie. », rappelle-t-il.
- R. Eugène