
L’ancien Président de la Transition a fondé l’IEM dans le but de mettre en place une plateforme de concertation rassemblant entre autres, les experts nationaux et internationaux, des personnalités engagées et des partenaires stratégiques et financiers.
Le premier forum international de l’Initiative Emergence Madagascar (IEM) qui se tient durant deux jours (hier et ce jour), à l’hôtel Carlton, se focalise sur cinq thèmes majeurs, à savoir, l’énergie, la gouvernance, la sécurité alimentaire, les ressources naturelles et les investissements. La journée d’hier a été ainsi marquée par deux sujets, notamment l’énergie et la gouvernance. Un forum qui a vu la participation des experts nationaux et internationaux. Lors de son discours, l’ancien Président de la Transition Andry Rajoelina, a souligné que « vous avez été nombreux à démontrer votre engouement pour prendre part à ce projet unique, visant à donner un nouveau souffle pour Madagascar ». Et d’ajouter qu’« il faut se donner la main au profit du peuple malagasy et des futures générations ».
Production. Toujours lors de son intervention, l’initiateur de la révolution orange de se demander, « est-il normal que depuis l’indépendance, la production d’électricité à Madagascar est de 420 Mégawatt seulement pour 25 millions d’habitants soit, seulement 15% de la population ayant accès à l’électricité…Comment est-il possible que nous avons importé près de 300.000 tonnes de riz en 2017 alors que nous étions le grenier rizicole de l’Afrique dans les années 70. Qu’avons-nous fait des 18 millions de terres arables à Madagascar ? ».
Cohésion. Décidément, Andry Rajoelina reste convaincu quant à la réussite de l’IEM. « A compter de ce jour, nous ferons tout pour mettre Madagascar sur les rails de l’émergence. Notre unité et cohésion nationale pourraient être préservées durablement à travers les valeurs du « fihavanana », « firaisan-kina » et du « fahendrena », c’est-à-dire l’unité, l’entraide et la sagesse, des valeurs propres à notre culture. Il est grand temps que l’intérêt supérieur de la Nation prime car notre pays ne doit plus être l’otage des intérêts politiques de quelques uns. Car il ne s’agit pas de moi, ni d’eux mais de l’avenir de Madagascar ». Pourrait-on ainsi s’attendre à ce que ces deux journées de réflexion et d’échanges d’idées seront notamment mises à profit pour propulser l’économie du pays comme il faut ?
Dominique R.