Véritable globe –trotteuse, Idah Razafindrakoto n’a pas fini de parler de son « Imaginarium ». Après le Cameroun, c’est en France qu’elle expose jusqu’au 28 juin.
Imaginarium à Saint-Jean-d’Angely ! Le carnet de voyage et de dessin d’Idah Razafindrakoto est exposé au sein de l’Abbaye Royale en France. Il s’agit ici de la douzième édition de la série d’expositions de dessins Imaginarium qui a vu le jour en 2016 à Antananarivo, et exposée à l’Ivontoeran’ny Kolontsaina Malagasy, et qui par la suite, a été manifestée dans neuf pays différents. Actuellement son exposition entre dans le cadre du prestigieux programme Odyssée du Ministère de la Culture française et mis en œuvre par le Réseau européen des Centres Culturels de Rencontre.
En effet, L’Imaginarium à Saint-Jean-d’Angély, est une exposition qui s’est concrétisée à l’issue de sa résidence en France, et qui se tend vers une optique à alimenter les sentiments d’appartenance des angériens en leur proposant une nouvelle relecture de Saint-Jean-d’Angély. Plusieurs messages peuvent se laisser entrevoir dans ses travaux, tels que les enjeux de la gouvernance des ressources naturelles, le don de sens de l’architecture médiévale, des habitations abandonnées et la valorisation des espaces verts ou encore les avantages écologiques dont disposent les angériens.
Enchaînement. L’exposition est présentée dans la galerie d’art du Salon de l’Abbé de l’Abbaye Royale, un établissement public de coopération culturelle française. S’en suivra une exposition au Musée des Cordoliers pendant le mois de juin. Des activités en atelier et des explorations des villes voisines telles que Saintes, Angoulême, Rochefort et La Rochelle ont été programmées, et ce fut un profond plaisir de les animer afin de consolider l’interculturalité autour de l’Imaginarium. Par ailleurs, tout ce travail lui a permis d’être sélectionné parmi les trois lauréats de la résidence à l’Abbaye Royale de Saint-Jean-d’Angély au côté du syrien Wallah Dakak et de l’Ougandais Nathan Magoola.
Zo Toniaina