
Apparemment, rien n’a changé. Les femmes sont toujours à plaindre. C’est ce qu’on remarque selon le film documentaire projeté par l’association des femmes luthériennes en partenariat avec la « Transparency International » (Association luttant contre la corruption) à l’Hôtel Amazone, Toliara le 15 juin dernier. L’homme de la Région Sud- Ouest domine toujours dans le couple. C’est quand il décède que les problèmes apparaissent. La coutume veut que la famille du défunt accapare tous les biens acquis durant l’union et laisse la veuve éplorée sur le pavé.
Malgré la trentaine d’associations œuvrant dans le monde de la femme, rien n’y fait. Selon les membres de ces associations, la communauté internationale prévoit un budget pour le deuxième sexe, malheureusement l’accès est très difficile. L’association des femmes luthériennes compte sur le Ministère de la Population et de la Promotion de la Femme, et la communauté internationale basée à Madagascar de venir en aide à toutes ces femmes laissées au ban de la société.
Charles RAZA, correspondant