
Méconnue ? Elle l’est du public malgache. Actuellement de passage dans la Grande Ile, Tahiana, Randrianarisaona Faratahiana veut se rapprocher du public malgache, des amoureux de « country » en particulier.
Elle a déjà reçu, à une époque, l’Award du meilleur espoir féminin de la FACM, a pu également déjà partager la scène avec les plus grands de la Country comme Jo Dee Messina, Paula Nelson (fille de Willie Nelson)… mais est cependant une illustre inconnue à Madagascar. Née sous le ciel malgache, Tahiana a passé une grande partie de son enfance au Kenya et en Tanzanie. Elle met ensuite le cap en France pour ses études et y passe une bonne partie de sa vie. Elle y fait ses premiers studios et y enregistre ses deux albums : « Count on me » et « Don’t complain ». Si la jeune femme est méconnue des mélomanes malgaches, elle a déjà parcouru l’Europe et le Canada dans les Festivals Country. Aujourd’hui, la chanteuse concocte son troisième album. « Avant d’entamer mon 3e album, j’ai décidé de faire une grande pause afin de profiter du beau cadeau qui m’a été offert à ma naissance : la vie. J’ai fait mon grand retour en Afrique en 2009 où j’ai laissé la musique de côté afin de découvrir de nouveaux métiers. Je n’ai pourtant pas cessé d’écrire car je savais que j’y reviendrai, tôt ou tard, sous une autre forme. Suite à de nombreux voyages et de nombreux retours à Madagascar, il ne m’était plus possible de me convaincre que la misère disparaitrait et qu’un jour une grande partie de la population irait mieux… au fil des années, la situation reste la même d’où mon initiative de mettre en lien la musique et le projet de rendre la dignité à l’être humain : manger sans devoir fouiller les poubelles ».
Association Fahamendrehana. Face à la misère sans fin, nous avons fondé une Association, Fahamendrehana (dignité en Malgache), ayant pour objet d’organiser des événements afin de récolter des fonds pour rendre la dignité à une grande partie de la population Malgache. Le but serait de traiter les différents sujets par priorité et celui qui nous semble le plus urgent à ce jour, serait celui de rendre le statut de l’être humain. Notre premier projet (Madagascar project) est d’installer des bornes à travers Madagascar afin que la population puisse venir y déposer des nourritures propres à la consommation, ainsi que des habits, chaussures, duvets et des produits d’hygiène corporels pour les plus démunis. Nous sommes en pourparlers pour la préparation de trois évènements, au Gabon, en Belgique et en Italie, avant le mois de novembre 2018. Nous invitons tous ceux qui souhaitent se joindre à nous à nous contacter au fahamendrehana@gmail.com. Un single et un clip « The big red land », destinés à ce premier projet, pourront très prochainement être entendus et vus dans les médias.
Mahetsaka