
Niveau de progrès significatif. Telle est la décision prise par le Conseil d’administration international de l’EITI (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) concernant la validation de Madagascar, à l’issue d’une réunion qui a eu lieu vendredi dernier à Berlin en Allemagne. « De nombreux efforts restent à faire afin d’atteindre le niveau de progrès satisfaisant permettant à la Grande Ile d’obtenir le statut de « pays conforme » aux normes EITI d’ici à la fin de 2019 », a annoncé Daniella Randriafeno, le Secrétaire exécutif de l’EITI Madagascar lors de l’ouverture d’une formation organisée avec l’appui du projet PAGI au profit des membres du comité national hier, au Motel Anosy. Toutes les parties prenantes notamment les représentants des ministères concernés, les industries extractives et de la société civile y participent activement et ce, pendant cinq jours.
Rapports financiers. « L’objectif est de les faire connaître la mise à jour des exigences de l’EITI suite à cette décision du Conseil d’administration international. A titre d’illustration, les organismes rattachés doivent publier des rapports financiers. L’utilisation des Frais d’Administration minière collectés par le BCMM doit être entre autres, connue par le grand public et ce, en toute transparence. L’Etat s’engage entre temps à faire connaître les critères de répartition des ristournes et redevances versées par Ambatovy au profit des communes impactées par le projet, entre autres », a évoqué Pamphile Rakotoarimanana, le Directeur général des Mines. Et il a rajouté que les rapports financiers de ces organismes rattachés sont déjà inscrits dans le rapport concernant l’exercice fiscal 2017 remis à l’EITI.
Société civile. Rappelons que quinze recommandations ont été émises par le Secrétariat International de l’EITI pour que Madagascar puisse atteindre le niveau de progrès satisfaisant. On peut citer, entre autres, l’implication de la société civile dans la divulgation des informations inscrites dans les rapports EITI au grand public afin qu’il y ait effectivement une transparence dans le secteur extractif. « Pour ce faire, assister à cette formation nous est bien utile », a confié Ramana Vincent, le président de la Coalition FIFIMIZA à Soalala.
Navalona R.