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dimanche, juin 8, 2025
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Gestion des risques et catastrophes : Peu de disposition pour éviter les incendies

Les cas d’incendies sont observés un peu partout dans la Grande Ile. Une des causes qui favorisent les catastrophes est l’absence de dispositions permettant de les éviter ou encore de limiter les dégâts. L’on peut dire que les malagasy sont chanceux étant donné que les catastrophes causées par l’homme ne se produisent pas de façon trop fréquente. Chanceux parce que si l’on se réfère aux pratiques telles que les constructions sauvages ou encore l’ignorance des normes en matière de construction et d’urbanisation, il suffit d’une simple inattention pour qu’une catastrophe soit déclenchée. L’on ne saurait toutefois pas attribuer la situation à l’attention de la population, car le simple fait d’ignorer les normes – en matière de construction sauvage par exemple – est tout sauf un acte attentionné. Comme l’a fait le Secrétaire exécutif (SE) auprès du Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes, Venty Thierry, lors de la remise de dons auprès des familles victime d’incendie à Manarintsoa hier : «les constructions sauvages constituent des facteurs favorisant l’expansion des incendies». Avec l’insuffisance (l’inexistence) des bouches d’incendies, lesdites constructions empêcheraient également les services des pompiers à bien faire leur travail. Les difficultés pour les services en question de secourir les victimes ou encore de venir à bout des flammes n’en sont que quelques conséquences.

Sensibilisations. Les catastrophes ne pouvant pas se soustraire de la vie des Malagasy, des dispositions sont toutefois prises par le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes. Entre autres, la sensibilisation des populations sur les risques et les gestes à faire pour y faire face. Par ailleurs, même s’il y a des dispositions, le manque manifeste de coordination des actions des différents organismes œuvrant dans le domaine de la gestion des risques et catastrophes constitue l’un des facteurs aggravant les risques. Et le SE du BNGRC a fait savoir que tous les «acteurs devraient coordonner leurs actions afin de limiter les dégâts et les risques. La volonté des acteurs en question est considérable et chaque entité dispose des missions qui lui soient propres. Le souci réside dans la coordination des actions».

José Belalahy

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