
La boucle est bouclée. Andry Rajoelina a entamé hier la dernière étape de sa première tournée régionale. 18 districts ont été visités pendant ce long périple. Durant 15 jours, l’ancien président de la Transition a visité les zones enclavées et les communes difficilement accessibles au niveau des régions Boeny, Sofia, Analanjirofo et Atsinanana. De Mahajanga à Marolambo, en passant par Mampikony, Port-Bergé, Antsohihy, Analalava, Bealanana, Befandriana Nord, Mandritsara, Maroantsetra, Mananara Nord, Fenerive-Est, Soanierana Ivongo, Vavatenina, Brickaville, Vatomandry et Mahanoro, le numéro Un de la Révolution orange a pu entretenir des contacts directs avec la population. Ce déplacement lui a également permis d’écouter les cris de détresse des Malgaches et de constater de visu les réalités sur le terrain. Difficulté d’accès due à la vétusté des routes, les problèmes de chômage, l’insécurité grandissante, le manque, voire l’inexistence d’infrastructures sportives et culturelles pour les jeunes, l’inflation, ainsi que les abus perpétrés par les tenants du pouvoir. Ce sont entre autres, les difficultés subies au quotidien par les Malgaches.
Candidature. A chaque étape du voyage, la candidature d’Andry Rajoelina à la prochaine élection présidentielle a toujours été réclamée. Il a également reçu le « tso-drano » des Tangalamena et des Ampanjaka. Ce fut le cas hier du côté de Masomeloka et de Marolambo où les Raiamandreny et les jeunes de la localité ont offert une clé à l’ex-homme fort du pays. « De par ce geste, nous vous accordons notre confiance pour diriger la Nation et pour apporter le développement à Madagascar », a martelé le président des Tangalamena du District de Marolambo. Aux yeux des observateurs, le bilan de cette première tournée régionale d’Andry Rajoelina ne peut être que positif. Le porte-fanion du MAPAR a réussi à faire le plein à chaque étape de son long périple. Il est particulièrement apprécié aussi bien par les jeunes que par les personnes âgées. A l’exemple de Florentine alias Maman’i Bazoly, une vieille-femme de 80 ans qui vit à Masomeloka depuis les années 70, et qui a insisté pour rencontrer l’ex-homme fort du pays. En effet, certains des partisans du MAPAR ont fait plus de 24h de marche à pieds pour venir assister à son meeting.
Effervescence. Malgré l’effervescence populaire, l’ancien président de la Transition s’est défendu de faire des promesses. Il s’est juste contenté de recueillir toutes les informations sur les besoins et les attentes de la population pour pouvoir élaborer par la suite, un projet de Société adéquat aux réalités socioéconomiques de chaque District. « C’est la raison pour laquelle j’ai créé l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar (IEM) », a-t-il soutenu. Andry Rajoelina entend en effet apporter une innovation à la pratique politique à Madagascar. Ce geste a alimenté la confiance et l’espoir au sein de la population qui se plaint de l’inflation grandissante. A Marolambo, un « kapoaka » de riz s’achète à 800 Ariary. 10 000 Ariary pour un kilo de viande, 5 000 Ariary pour un litre d’huile alimentaire et 90 000 Ariary pour un sac de ciment. De son côté, Andry Rajoelina a lancé un appel à l’endroit de tous les Malgaches afin de se donner la main pour apporter le développement au pays. Selon ses dires, la résolution de tous ces maux sociaux ne peut pas attendre 2030. Un bureau de l’IEM a été créé au niveau de tous les districts et toutes les communes afin que tous ceux qui souhaitent apporter leur contribution à la mise en œuvre de ce projet puissent s’inscrire. La tournée régionale du numéro Un du MAPAR se poursuivra incessamment dans d’autres districts de la Grande île.
Davis R