C’est un week-end de repos et de détente auquel les Malgaches aspirent après une semaine de tension sur le front syndical. Avec la coupe du monde, c’est un spectacle plein d’émotion qu’ils ont vécu hier et qu’ils vont continuer à vivre ce soir. Les matches qui se sont succédé depuis la mi- juin les ont tenus en haleine. Et une fois n’est pas coutume, plutôt que de reparler de problèmes faisant notre quotidien, il est préférable de se changer les idées en évoquant l’épopée de ces équipes ayant atteint les quarts de finale de cette prestigieuse compétition.
Place aux matches de la coupe du monde
Cette coupe du monde a tenu toutes ses promesses. Ce fut celle des surprises avec l’élimination de grandes équipes qui étaient considérées comme des favoris. Exit l’Allemagne, le Portugal, l’Espagne, ou l’Argentine. La hiérarchie a été totalement bouleversée. La Russie a bousculé tous les pronostics en se qualifiant très facilement pour le deuxième tour du tournoi, en écrasant ses adversaires. Les nations favorites ont été éliminées par des équipes qualifiées de sans- grade. Pour ces dernières, c’est un cycle qui se termine et il est temps de rebâtir un groupe solide. La Belgique a impressionné lors de ce début de compétition et a été considérée comme l’un des pays possibles vainqueurs de la coupe. Lors des étapes suivantes, elle a bataillé ferme. Sa victoire sur le Japon a été acquise de haute lutte et sa qualification s’est faite après la séance des tirs au but. L’Angleterre n’a pas déçu et son parcours fut sans panache. Mais elle a le mérite de disputer les quarts de finale. Venons- en à la France et au Brésil qui espèrent devenir champion du monde. Les attentions de tous les spécialistes se sont portées sur elles.Les joueurs de la première espèrent soulever la coupe le 15 juillet prochain, vingt ans après son sacre. Les critiques se sont abattues sur eux après leurs premiers matches, mais ils ont fait preuve d’un esprit de corps remarquable. Le Brésil, non plus, n’a pas été épargné par les commentaires des chroniqueurs sportifs, mais ils se sont améliorés petit à petit. Le souvenir de l’humiliation face à l’Allemagne, il y a quatre ans en demi- finale y est pour quelque chose. Place à la satisfaction de vivre de merveilleux matchs devant notre petit écran. Ne boudons pas notre plaisir !
Patrice RABE